Le pasteur ouvre son message en rappelant le texte biblique étudié le mois précédent et en insistant sur le besoin de répéter le passage : « tournez‑vous et partez ». Il explique que ce rappel est destiné aux nouveaux venus et à ceux qui ont besoin de rafraîchir leur compréhension, soulignant que la répétition est l’art de l’enseignement.
Il souligne que le mois de septembre marque le neuvième mois d’une « grossesse spirituelle » : le moment où chaque croyant doit commencer à « enfanter » les projets que Dieu a placés dans son cœur depuis longtemps. Le pasteur dénonce la paresse spirituelle, les prières vaines, le manque de lecture biblique et les excuses qui empêchent le progrès. Il exhorte chacun à évaluer son bilan de janvier à septembre et à avancer, sinon on reste dans l’immobilisme.
Il affirme que l’Église ne doit pas se contenter de prier sans résultat ; la prière doit être accompagnée d’actions concrètes. Le pasteur met en garde contre le « déni » et le bruit de prières sans fruit poussant les membres à travailler, à sacrifier, à sortir de leur zone de confort et à prendre la responsabilité de leurs projets, sous peine de rester dans la médiocrité.
Le pasteur développe le modèle de leadership qu’il souhaite instaurer : des « cadres de conception » capables de prendre des décisions, plutôt que des simples exécutants. Il décrit la mise en place d’un système de douze disciples qui formeront à leur tour d’autres douzaines, créant ainsi une chaîne de leaders capables de porter les problèmes de la communauté, de prier, d’avancer et de posséder le « pays » que Dieu a promis.
En terminant, le pasteur rappelle que le temps est le deuxième nom de Dieu ; il révèle tout. Il appelle à un repentir sincère, à la rupture du confort et à la soumission volontaire à la volonté divine. Il conclut par une prière de clôture, demandant le pardon, la protection contre l’autodestruction et le scellage du message au nom puissant de Jésus, exhortant chacun à se lever et à avancer avec foi et action.
