Le croissant, la causerie et la croix
Culte d'échange et de partage

Culte d'échange et de partage

Le pasteur ouvre la séance en rappelant que le culte des « 3C » a pour vocation de répondre aux inquiétudes, aux difficultés et aux interrogations du peuple. Il invite chacun à prier, à laisser l’Éternel éclairer les esprits et à « prendre le contrôle de toutes choses », soulignant que la vérité de la Parole apporte clarté et vie. Après une brève prière d’invocation de l’Esprit, il précise que les questions seront lues une à une et traitées sous l’autorité de Jésus-Christ, afin que chaque réponse soit inspirée par la lumière divine.

Questions-réponses

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Le pasteur propose de commencer par un guide qui délivre chaque jour un petit texte, afin d’instaurer une discipline quotidienne. Il insiste sur le fait que la première lecture doit se porter sur la vie de Jésus, en privilégiant l’évangile de Jean qui introduit la Parole dès le commencement. Après avoir assimilé le Nouveau Testament, l’Ancien devient plus accessible, mais il recommande de le lire en trois passes : une première lecture globale, une seconde qui s’attarde sur les détails, puis une troisième qui “digère” le passage comme on rumine un repas. Ce processus permet de transformer le texte en une vraie nourriture spirituelle qui pénètre le cœur du croyant.

Le pasteur explique que le mot « chrétienté » n’apparaît pas dans les Écritures ; les chrétiens sont simplement des enfants de Dieu. Il souligne que la relation du croyant est personnelle avec le Père, qui écoute et répond, alors que les sectes fonctionnent par la domination d’un gourou qui impose des ordres sans dialogue. En Christ, la grâce, le pardon et le sang versé offrent une protection que les sectes ne peuvent offrir. Ainsi, la différence repose sur la liberté de poser des questions à Dieu et sur la présence du salut en Jésus.

Le pasteur rappelle que la Bible ne commande pas d’abandonner tous les amis non chrétiens ; Jésus vit dans le monde sans en être. Il invite à exercer le discernement : garder les relations qui n’entraînent pas le péché et qui peuvent servir de témoignage, tout en restant capable de dire non aux influences néfastes. Les liens familiaux et amicaux sains ne doivent pas être rompus simplement pour évangéliser, car l’amour et le dialogue restent des voies d’influence positive. En somme, la foi doit se manifester au milieu du monde, sans en être prisonnier.

Le pasteur affirme que ce vide n’est pas la preuve d’une absence du Saint Esprit, mais souvent le signe d’influences spirituelles négatives ou d’un trouble non résolu. Il cite les passages d’Éphésiens 4 :6 7 et de Philippiens 4 :7, qui montrent que la paix de Dieu doit garder le cœur et les pensées en Jésus. Lorsque cette paix manque, il recommande de confier le problème à un leader spirituel pour obtenir une délivrance et restaurer la communion avec Dieu. Se replonger dans la Parole et la prière permet de rétablir la présence vivifiante du Saint Esprit.

Le pasteur explique que le corps garde une mémoire cellulaire qui rend difficile le premier effort lorsqu’on a longtemps été paresseux. Il indique que deux leviers sont nécessaires : une décision ferme de faire davantage et la présence d’une autorité ou d’un mentor qui pousse à se lever chaque jour. Commencer par de petites actions, comme la prière très tôt le matin, et persévérer permet aux nouvelles habitudes de s’ancrer. Sans le soutien d’une autorité, la paresse revient vite, menant à la stagnation spirituelle.

Le pasteur rappelle que le centre de toute foi est Jésus Christ, le seul Sauveur qui a versé son sang pour l’humanité. Il place Marie dans une position de respect en tant que mère de Jésus, mais sans rôle salvifique ; elle n’a pas souffert pour les péchés. Par conséquent, les prières doivent être adressées uniquement au nom de Jésus, et invoquer Marie ou les saints est considéré comme une pratique erronée. Ainsi, le culte se concentre sur l’autorité de Christ, qui ouvre le ciel et répond aux demandes.

Le pasteur distingue deux formes : les langues humaines que le Saint Esprit a données à la Pentecôte pour que les peuples comprennent, et la langue de l’esprit, un don surnaturel qui ne s’apprend pas. Les premières peuvent être étudiées comme n’importe quelle langue, tandis que la seconde provient directement de l’action du Saint Esprit et apparaît spontanément. Il compare cela à la tour de Babel, soulignant que Dieu peut créer des milliers de langues, tout comme le Saint Esprit peut produire cette parole intérieure. Ainsi, on ne peut pas enseigner la glossolalie ; elle est simplement une expérience spirituelle donnée par Dieu.


Ainsi s’achève le temps de questions‑réponses, où chaque interrogation a été examinée à la lumière de la parole de Dieu et guidée par le Saint‑Esprit. Le pasteur a rappelé que la vérité biblique apporte clarté, vie et transformation, invitant chacun à persévérer dans la prière et l’étude profonde des Écritures. Il a encouragé les participants à mettre en pratique les réponses reçues, afin que leur foi se concrétise dans le quotidien. Enfin, il a béni le peuple, confiant que Dieu continuera à éclairer leurs chemins et à répondre à leurs besoins futurs.

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