Dans ce sermon passionné, le pasteur s’appuie sur le texte qui a marqué le premier jour de l’an « Vous avez assez demeuré sur la montagne » pour interpeller l’assemblée à : sortir de la zone de confort, évaluer honnêtement les progrès accomplis et se préparer à une ultime course avant la fin de l’année.
Le pasteur rappelle le message reçu le 1er janvier : « Vous avez assez demeuré sur la montagne ». Dieu invitait le peuple à quitter le lieu de confort où il stagnait et à se déplacer vers les plaines, les vallées, les côtes et même les contrées lointaines. Cette injonction est présentée comme un appel à l’action : il ne s’agit plus d’attendre que les choses se passent, mais de prendre les devants et de mettre en place l’entreprise que Dieu avait annoncée.
Le pasteur interroge chaque auditeur sur son état actuel : finances, vie spirituelle, pratique de la prière, temps de repos, même les “karatés” (activités quotidiennes). Il constate que beaucoup n’ont pas évolué depuis le début de l’année ; leurs chiffres sont restés les mêmes, leurs habitudes inchangées. Il annonce alors que, du point de vue divin, l’année a déjà été “ratée”, mais qu’il reste encore trois mois pour renverser la tendance.
Les raisons invoquées fatigue, administration, excuses familiales, maladies sont rejetées comme des faux prétextes. Le pasteur insiste sur le principe biblique que « rien ne peut t’arrêter » lorsque l’on agit sous la direction de Dieu. Il encourage à passer à l’action concrète : bouger de sa place, entreprendre le projet envisagé, ne plus rester dans le confort qui ne porte pas de fruits.
Le message pivote ensuite sur la qualification du leader. La sagesse, décrite comme « la chose la mieux partagée au monde », et l’intelligence, capacité d’analyse et de choix, sont présentées comme les deux attributs indispensables. Le pasteur exhorte à demander à Dieu cette sagesse, rappelant que sans elle on ne peut guérir les crises, diriger un foyer ou une communauté, ni produire des fruits qui honorent le Seigneur.
Enfin, le pasteur conclut avec un appel à l’évangélisation active et à la structure du leadership (« le gouvernement des douze », multiplier les leaders, etc.). Il invite chacun à prier, à prendre possession du Canada qui leur a été donné, à parler de Jésus dans chaque lieu maison, travail, rue. Le message se termine par une prière de bénédiction, incitant à avancer, à amadouer les autres, et à laisser la parole de Dieu produire des fruits avant la fin de l’année.