Le pasteur a repris le thème entamé lors du dernier rassemblement : « Les ennemis de la reconstruction de l’autel ». En s’appuyant sur le texte de Néhémie 4, il nous a rappelé que la reconstruction physique des murailles de Jérusalem était intimement liée à la remise en place de l’autel de Dieu. Ainsi, chaque geste de foi qui vise à restaurer l’alliance avec le Seigneur déclenche la résistance de forces spirituelles hostiles.
Il a décrit comment les peuples voisins (Arabes, Ammonites, Astotciens, etc.) s’opposaient à la reconstruction, non seulement pour des raisons politiques mais surtout parce que la remise en place de l’autel signifiait le retour de la gloire de Dieu sur la ville. Cette opposition se manifeste aujourd’hui sous forme de découragements, de doutes, de fatigue, de conflits familiaux ou de distractions (travail, réseaux sociaux, maquillage). Le pasteur a insisté sur le fait que l’ennemi travaille à empêcher la prière, car chaque prière est une « bombe atomique » qui fait reculer les stratégies démoniaques.
La prière n’est plus présentée comme une option, mais comme l’unique moyen de combattre ces attaques. Elle doit devenir un mode de vie, un « autel quotidien » qui protège la famille, l’église et la nation. Le pasteur a comparé la prière à une arme tranchante (la parole de Dieu) et à un missile balistique : lorsqu’on la lance, l’ennemi ressent immédiatement la présence de Dieu et ses plans sont anéantis. Il a également souligné que la prière doit être collective – famille, couples, communauté – afin de réparer les « brèches » qui permettent aux forces du mal de s’infiltrer.
Un autre point central était que la reconstruction de l’autel commence dans la maison. Si le mari et la femme ne prient pas ensemble, si les enfants ne sont pas impliqués, l’« ange de la famille » s’éloigne et un ange déchu peut prendre sa place. Le pasteur a appelé chaque croyant à devenir le point de contact de sa famille, à demander pardon pour les ruptures, à restaurer l’unité et à laisser l’ange protecteur de Dieu revenir. Il a annoncé que le mois d’août serait « le mois de la grâce », où, grâce à cette unité et à la prière, les familles expérimenteront des bénédictions, la guérison des maladies et la restauration des mariages.
En résumé, le pasteur nous a exhortés à considérer la reconstruction de l’autel non comme un projet historique, mais comme notre propre combat quotidien contre les forces spirituelles qui veulent nous empêcher de prier. La prière doit être constante, collective et ancrée dans l’unité familiale, sinon l’ennemi profite de toute division. En nous engageant à prier avec ferveur, à réparer les brèches familiales et à vivre sous la protection de l’ange de la famille, nous participons à la victoire de Dieu, à la restauration de nos « murailles » intérieures et à l’avènement du « mois de la grâce » annoncé.
